Guinée Atlanticactu/ Bissau/ Maïmuna Djaló Face au silence considéré comme complice des Chefs d’Etats de la CEDEAO sur la forfaiture en cours du général Umaru EMBALÒ, l’opposition et la diaspora Guinéenne sonnent la mobilisation pour dénoncer la énième atteinte à la Constitution par celui qui a été installé de force par des présidents de l’organisation […]
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Guinée
Atlanticactu/ Bissau/ Maïmuna Djaló
Face au silence considéré comme complice des Chefs d’Etats de la CEDEAO sur la forfaiture en cours du général Umaru EMBALÒ, l’opposition et la diaspora Guinéenne sonnent la mobilisation pour dénoncer la énième atteinte à la Constitution par celui qui a été installé de force par des présidents de l’organisation régionale en 2020.
» À partir de 15 heures le 27 février 2025, Umaro Sissoco EMBALÒ sera déjà un président illégal et illégitime e, selon la Constitution de la République de Guinée-Bissau », a déclaré Alberto GOMES membre du Madem G-15, la formation politique qui avait porté la candidature du « général » en 2019
Le très controversé président de la Guinée-Bissau devrait tenir des élections entre octobre et novembre 2024, c’est-à-dire avant la date de fin de son mandat prévu ce 27 février 2025. La constitution du pays est pourtant claire à ce sujet. Cette pratique constitutionnelle a été copiée sur le modèle américain qui prévoit que les élections présidentielles se déroulent en novembre (des mois avant la fin du mandat du président) afin que le nouveau président puisse entrer en fonction en janvier.
Ce qui fait dire à Alberto GOMES, « Ce qui a été un consensus de l’ensemble de la classe politique guinéenne pour permettre une bonne passation entre le président en exercice et son successeur, est foulé aux pieds par Umaru EMBALÒ qui confirme à cet effet le peu de respect qu’il accorde aux lois du pays ». Plus grave, » UUmaru EMBALÒ avec ses soutiens essaient de créer une jurisprudence sans base juridique et avec la complicité de la CEDEAO devenue subitement aphone », précise-t-il.
» Aujourd’hui encore, malgré le souhait des populations qui lui ont tourné le dos lors des législatives anticipées. Umaru EMBALÒ démontre qu’en Afrique surtout dans l’espace CEDEAO, un Chef d’État peut rester au pouvoir par la force, et ce au grand dam de la communauté internationale » , dénonce Diminga PEREIRA, une icône de la société civile actuellement en exil.
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